Né en 1983 à Zurich, il vit et travaille à Genève. Après une expérience professionnelle de plusieurs années en tant que dessinateur en bâtiment, Thomas Köppel s’inscrit à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève (option Art/Action) et obtient en 2010 son diplôme de Bachelor en arts visuels. Il commence ensuite des études en physique à l’université de Genève et poursuit parallèlement son activité artistique.
Depuis 2009, il travaille avec le collectif de performance « Californium 248 », avec lequel il est en résidence au Théâtre de l’Usine à Genève en 2010. La même année le collectif participe au prix d’encouragement pour les arts de la scène Premio et atteint la troisième place avec la performance « please advise as necessary ». En 2011, le collectif gagne le Prix suisse de la performance (prix jury et public) avec la performance « Dans l’espoir de retenir votre attention ». Au cours de cette année Thomas Köppel participe à l’exposition « Plattform 11 » à Zurich.
Depuis 2011, il est assistant à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève et donne des workshops en physical computing, électronique et programmation. À partir de 2012, il travaille avec le groupe de performance Ultra. Ils gagnent deux fois le prix Werkbeiträge, Stadt und Kanton Luzern (2012 /2014), dans la section théâtre et danse, avec les projets « Ultra » et « Panik ».
En 2012, il travaille avec Lina Saneh et Rabih Mroué et développe dans ce cadre la création technique de la pièce « 33 tours et quelques secondes ». En 2013, il crée la scénographie pour la pièce « 7 minutes de terreur » par le performeur hollandais Yan Duyvendak et l’auteur genevoise Nicole Borgeat. Dans la même année il collabore avec l’artiste anglo-norvégienne Caroline Bergvall et le musicien norvégien Ingar Zach dans la performance « Drift ».