
Le baryton Vincent Ranallo mène une carrière orientée principalement vers le concert et la création. Reconnu pour la beauté et l’expressivité de sa voix et pour la conviction contagieuse de ses interprétations, il se produit avec un nombre croissant d’ensembles et lors de nombreux festivals tels Ear Heart Music (New York), Athelas New Music Festival (Copenhague), New music Concerts (Toronto), GroundSwell (Winnipeg), NeWorks (Calgary), Ottawa Chamberfest, New Music Creators (Ottawa), le Centre d’Arts d’Orford, Aventa (Victoria B.C), l’Orchestre de chambre McGill, I Musici, l’Orchestre Métropolitain, ECM+, la SMCQ, l’ensemble KORÈ, Chants libres, NEM, Bradyworks, Codes d’accès, Métropolis bleu, Musimars, Montréal Baroque, Festival international de musique actuelle (Victoriaville) Quatuor Bozzini, Paramirabo.
Il a créé le Te Deum d’Éric Champagne au Carnegie Hall de New York avec le New England Chamber Ensemble. Ses récentes interprétations d’À quelle heure commence le temps de Gilles Tremblay, de Kassandra de Iannis Xenakis, de Eight songs for a mad king de Peter Maxwell Davies, de Wanmansho de Gabriel Dharmoo et de O Mensch ! de Pascal Dusapin, parfois en premières canadiennes et nord-américaines, furent accueillies avec enthousiasme par la critique et les mélomanes. Sa démarche artistique s’enrichit des influences du théâtre et de la danse, ainsi qu’en font foi une formation en danse classique aux Grands ballets canadiens ainsi que maintes collaborations avec des chorégraphes telles que Marie-Josée Chartier et Estelle Clareton. Ranallo participait au premier enregistrement d’œuvres sacrées du compositeur québécois Auguste Descarries paru chez Espace XXI. Récemment, il était en studio pour graver Eight songs forr a mad king et Symphony #7 de Tim Brady à paraître chez Starkland.
Multimédias et actualités
Bruce Mather: Des Laines de Lumières par Vincent Ranallo
Marc Hyland: Rosarium par Vincent Ranallo
Salvatore Sciarrino: Due nuove melodie (2e) par Vincent Ranallo
Dans la presse
"… It was followed by an astonishing performance by baritone Vincent Ranallo and the ensemble in Gabriel Dharmoo’s Wanmansho. … it was the baritone’s show. … Ranallo was captivating and the ensemble was lively…"
- Lev Bratishenko, The Gazette, 01.05.15
"Dans Kassandra (en première canadienne), Vincent Ranallo a démontré une époustouflante polyvalence de registres, passant avec aisance du personnage de Cassandre dans l’aigu au coryphée des vieillards d’Argos dans le grave. Si, selon les indications de Xenakis, le baryton — qui joue également du psaltérion — “doit éviter toute expression de sentiments” afin de ne pas intégrer de sous-texte contemporain au texte d’Eschyle, à aucun moment, je ne l’ai senti désengagé des personnages ou moins investi vocalement."
- Lucie Roy, Clavier bien tempéré, 10.2.12
"There is no doubting, though, that the main focus of the work is on the vocal soloist and I can honestly say that baritone Vincent Ranallo gave one of the most remarkable vocal performances—of anything—I have ever heard. Although the accompaniment—at times overpoweringly dense, at other times delicately fragile—is fascinating, the music is a tour-de-force of vocal technique. Ranallo is one of those singers who could sing a shopping list and make it interesting indeed. But what struck me most forcibly was the distinct flavour of the chanson, which Ranallo brought to the part, firmly placing Tremblay within the great French musical tradition."<
- Deryk Barker, Music in Victoria, 15.02.10